Les tabliers LPP, aussi cohérents que nos légumes

Le tablier, notre compagnon indispensable pour travailler en magasin

Pratique, écologique, durable et bien pensé, notre vêtement de travail à tout pour plaire.

Au sein des Petits Producteurs, chaque employé est encouragé à valoriser ses compétences personnelles. Isis était naturellement la personne toute indiquée pour réaliser ce défi. Pour elle, ce projet est bien plus qu’un vêtement de travail, c’est un symbole. À travers lui, c’est 15 années de travail acharné qu’elle exprime pour une production de vêtements plus consciente et responsable :

Pourquoi sommes-nous si fiers de les porter ? Notre collègue Isis, diplômée en stylisme, a réalisé ce projet de A à Z « façon LPP » : élaboration du modèle, recherche de matériaux solides en accord avec nos valeurs et confection de super-tabliers écologiques, éthiques et durables. Elle nous confie :

« Je rêve qu’il y ait un jour un magasin Les Petits Producteurs version vêtements : des affiches dans les magasins montrant leurs producteurs de textiles dans les champs, des prix justes, …  Je vous laisse l’imaginer ! Moi, je l’ai en tête… »

Isis de l’équipe LPP

Tout comme dans l’industrie alimentaire, il est difficile de « s’y retrouver » entre les différents labels et certifications de l’industrie textile. Mais surtout, il ne faut pas croire que ceux-ci garantissent un modèle idéal. On observe ainsi fréquemment des processus de greenwashing, c’est pourquoi il était important de soutenir des cultures de tissus bio respectueuses de tous les travailleurs de la chaîne.

La problématique de l’écologie dans l’industrie textile ressemble à celle du secteur alimentaire 

Tout comme dans l’industrie alimentaire, il est difficile de « s’y retrouver » entre les différents labels et certifications de l’industrie textile. Mais surtout, il ne faut pas croire que ceux-ci garantissent un modèle idéal. On observe ainsi fréquemment des processus de greenwashing, c’est-à-dire d’utilisation de méthodes de marketing visant à se faire passer pour écologique sans l’être ou sans l’être totalement. Et même si de plus en plus d’enseignes de vêtements se convertissent aux textiles écologiques ou se prétendent être des marques éthiques, la question de la transparence fait énormément défaut : il est très complexe de remonter aux sources et d’identifier chaque maillon de la chaîne.

La traçabilité des produits est donc presque impossible et il faut rajouter à cela la difficulté d’identification de la composition de beaucoup de produits. De plus, comme le rappelle Isis, il faut savoir que chacune des étapes de la production d’un vêtement est une occasion pour laisser entrer l’un ou l’autre polluant. Et ce, de la case culture à la case fabrication ou distribution.

Réduire l’impact de nos propres vêtements ?

Les textiles peuvent pourtant minimiser leur impact environnemental. Pour juger si un vêtement est écologique ou non, il faut prendre en compte divers critères : la culture des fibres, la fabrication du tissu et du vêtement, sa distribution, sa longévité, la manière de l’entretenir et de le recycler.

L’impact écologique du coton, fibre la plus utilisée au monde, est fort mauvais, essentiellement à cause de la gourmandise en eau de sa culture. Ainsi, un T-shirt peut consommer pour sa production jusqu’à 2500 litres d’eau et émettre jusqu’à 10kg de CO2 en fonction de ses modes de transport et de lavage. Heureusement, le coton biologique est moins gourmand en eau et en adjuvants chimiques.

Si la moitié de l’impact écologique d’un vêtement est généré lors des étapes de production, l’autre moitié est entre nos mains car elle dépend essentiellement de la durée d’utilisation, d’entretient et de recyclage du vêtement. Nous pouvons donc minimiser ces impacts en adoptant un comportement d’utilisation éco responsable et en devenant « consom’acteur » :

  • En faisant le choix d’un vêtement en coton bio et non coloré ni décoloré et qui provient d’un pays où le traitement des eaux est appliqué ;
  • En portant son vêtement plus longtemps : 5 ou 6 fois plutôt que 3 avant de le laver ;
  • En lavant son vêtement à froid dans une machine moins polluante (classe A), en le séchant à l’air (et non en sèche linge) et en le faisant sécher déplié de manière à ne pas avoir à le repasser, ou très peu ;
  • En donnant une 2ème vie au vêtement : en le transformant après usure (chiffon, short) ou en le donnant à ceux qui peuvent en avoir besoin.

Nos tabliers sont réalisés avec du coton biologique qui vient de l’entreprise française Biotissus. Cette entreprise développe une offre de tissus biologiques et équitables. Ce textile est certifié GOTS, ce qui signifie que 95% des fibres sont issues de l’agriculture biologique et non traitées chimiquement. Ce coton est une matière naturelle, sans pesticides et utilise beaucoup moins d’eau que le coton traditionnel, bien trop gourmand. L’impression du logo est encore plus locale puisqu’elle est réalisée chez nous par MySweetShirt à Liège.