© Le Maire Bio

Le Maire Bio

Leur histoire

Le Maire Bio, c’est une histoire familiale. L’exploitation était précédemment gérée par Pierre Le Maire qui a choisi de progressivement ré-orienter ses cultures conventionnelles vers des cultures biologiques dès les années 2000. Aujourd’hui, c’est Olivier Le Maire, le fils de Pierre, qui est à la tête de la ferme. Après plusieurs années de travail de bureau en tant que comptable dans des grandes entreprises, il a choisi de revenir à la terre. Il cultive à Verlaine une série de légumes bio comme les panais, carottes, oignons et pommes de terre.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Remontons un peu dans le temps : dans les années 2000, Pascal (le gérant des Petits Producteurs) travaillait pour la grande distribution et côtoyait Pierre Le Maire qui vendait alors ses carottes bio dans les grandes surfaces. Depuis lors, les choses ont bien changé : la famille Le Maire vend maintenant davantage en direct, notamment dans leur petit magasin à la ferme. De plus, une belle relève est assurée avec la jeune génération. Nous avons donc décidé de vous proposer leurs légumes dans nos magasins en direct du producteur.

Tamneere

Leur histoire

Tamneere est une association créée en 2012 par Eric Scheins et sa femme Adjara, originaire de Guillé au Burkina Faso. L’association regroupe une soixantaine de femmes de Guillé et alentours: 30 d’entre elles sont employées, 30 environ sont saisonnières.

Chaque femme de l’association vend sa production personnelle (de son potager diversifié en général) à la structure, à un prix plus élevé que le marché traditionnel; l’association a également son propre champ (6 hectares) que l’équipe cultive, et un potager qui fournit fruits et légumes à l’équipe.

L’agriculture pratiquée est manuelle et naturelle, aucun intrant ni produit chimique n’est utilisé. Les champs ne sont pas irrigués: le ciel s’en charge pendant la saison des pluies, qui est de plus en plus courte avec le réchauffement climatique (de juin à septembre/octobre, alors qu’avant elle courait jusqu’en novembre). Les rendements sont donc faibles mais de qualité, et les pratiques agricoles sont respectueuses de l’environnement.
Par ailleurs, les semences ne sont pas achetées: elles sont sélectionnées sur les parcelles les plus productives.

Une fois les matières premières rassemblées, elles sont transformées sur place par l’équipe, manuellement selon les méthodes traditionnelles et/ou avec des outils low-tech. Ainsi, la valeur ajoutée reste au village et valorise le savoir-faire des femmes.

Les produits finis sont rassemblés dans un conteneur qui est ensuite envoyé par bateau en Belgique (deux par an) ou occasionnellement par avion, dans la soute des vols passagers. Une fois en Belgique, les produits sont conditionnés puis commercialisés.

L’objectif de Tamneere est donc de permettre aux femmes de développer une activité rémunératrice d’une part, ce qui leur permet notamment de scolariser leurs enfants et subvenir aux besoins de la famille (santé, nourriture, habillement). D’autre part, cette activité crée de la valeur locale en transformant sur place, d’acheter des terres agricoles pour les extraire de la spéculation foncière, et développer les infrastructures du village: forage, panneaux solaires, électricité…

Leurs produits

Tamneere commercialise une large gamme de produits naturels, nous en avons sélectionné certains :

Pâte de sésame

Le sésame est produit de façon naturelle, sans traitements, ce qui réduit considérablement les rendements mais la qualité est préservée sans résidus chimiques. Les grains de sésame sont dépellicullés au pilon, lavés de leur impuretés, séchés à l’air libre, légèrement torréfiés puis moulus en pâte.

Pâte d’arachide (beurre de cacahuètes)

Les arachides sont cultivés et récoltés manuellement par les femmes de l’association. Le séchage se fait à l’air libre et dans sa coque. Les feuilles ainsi séparées sont utilisées comme nourriture pour bétail.

Huile de coco et beurre de karité

Les amandes de karité sont vierges de tout agent chimique, elles sont récoltées manuellement durant la saison des pluies puis barattées manuellement pour donner le beurre de karité.

Les noix de coco proviennent d’associations en Côte d’Ivoire, leur huile est extraite à Guillé par Tamneere.

Ces deux ingrédients, ajoutés à notre huile d’olive grecque, se retrouvent dans la composition de notre savon « 100% LPP » (photo ci-contre) fabriqué sur mesure par Lîdjeu : l’huile de coco amène le côté moussant du savon, tandis que le beurre de karité ajoute la composante grasse du savon, avec son effet doux pour la peau.

Mangues séchées en vrac

Les mangues sont cultivées, découpées et séchée traditionnellement par les femmes de l’association. Sans aucun ajout, disponible en vrac dans nos magasins.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Par son modèle, Tamneere soutient et développe une agriculture familiale et durable pour les travailleuses et l’environnement, tout en consolidant l’économie locale. Bien que leurs produits ne soient pas certifiés bio, notre contact privilégié avec Eric (qui est sur place la moitié de l’année) nous assure de leurs pratiques agricoles durables et de leur traçabilité transparente.

Bien que notre coopérative soutienne essentiellement les producteurs locaux belges, elle a également pour projet de favoriser le développement de filières agro-écologiques équitables et les échanges de pratiques entre producteurs d’Europe et des pays du sud.

Vidéos

Barattage du beurre de karité
Fin du barattage, c'est prêt pour la cuisson !
Fin du barattage du beurre de karité
© Elodie Ledure Photographe

Lîdjeu

Leur histoire

Quand il est devenu papa, Philippe Mancini a regardé de plus près les étiquettes des cosmétiques de sa salle de bain… et ce qu’il y a trouvé n’était pas tout propre. Il avait par ailleurs commencé sa transition vers le zéro déchet après avoir été retourné par les images d’océans remplis de plastique.
Alors quand il a appris que Lîdjeu, la savonnerie artisanale liégeoise lancée en 2015 par Baptiste et Maïwenn, était à reprendre, il a sauté sur l’occasion, lui qui voulait s’investir dans un projet durable qui fait sens.

La particularité des savons Lîdjeu, c’est qu’ils sont saponifiés à froid. Ce procédé consiste à mélanger un corps gras avec de la soude (plus de détails dans l’article de Slow in Liège). Une méthode qui demande de la patience car le savon doit ensuite sécher 4 semaines dans un environnement tempéré. Il en résulte un savon surgras, dont la glycérine naturellement produite hydrate et adoucit la peau.

Ce type de fabrication est plus écologique que son pendant industriel car

  • il demande peu d’énergie puisque le mélange se fait à température ambiante
  • il est peu gourmand en eau
  • il est vegan et sans huile de palme
  • il ne contient aucun produit synthétique (le parfum vient des huiles essentielles) ni conservateurs
  • il est 100% biodégradable et est vendu en vrac, donc sans déchets d’emballage.

Leurs produits

Lîdjeu produit leur propre gamme de savons, mais nous les avons mis au défi de concocter pour nous un savon fait uniquement avec des ingrédients de nos producteurs.

Défi qu’ils ont relevé avec blinquance, après de nombreux tests validés par notre équipe, pour trouver la bonne formule.

Nous proposons donc deux savons uniques, 100% LPP, en vrac dans nos magasins: le savon solide neutre et le savon solide lavandin.

Ces savons sont composés de :

  • huile de tournesol de Nicolas Ancion, que nous avons déjà en vrac
  • beurre de karité de l’association Tamneere (Burkina Faso), qui permet aux femmes d’être rémunérées correctement
  • huile de coco: noix de Côte d’Ivoire, pressées par Tamneere également
  • huile essentielle de lavandin de Floressence (Sainte-Walburge)


Conseil d’utilisation
Ne les laissez pas tremper dans l’eau quand vous ne les utilisez pas, ils n’aiment pas l’humidité, si vous ne les séchez pas, ils vont fondre rapidement.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Parce que Lîdjeu partage notre passion (qui a dit obsession?) pour les produits locaux et aime comme nous expérimenter pour développer de nouvelles filières. Ces savons « LPP » sont donc le fruit d’une chouette collaboration, qui sublime le travail de nos producteurs de matières premières, tout en soutenant un atelier de production on ne peut plus local.