Antonio Marin
Antonio Marin

Antonio Marin (La Umbria)

Son histoire

Au sud de Séville, Antonio Marin élève le mythique « cochon ibérique » mais lui, il le fait en bio. Ses 150 cochons de pure race « ibérico » ont comme terrain de jeu une parcelle de… 100 hectares d’oliviers et de chênes qui composent une bonne partie de leur nourriture. Cette alimentation naturelle engendre une croissance deux fois plus lente que les races industrielles.

Afin d’éviter le croisement avec des sangliers, les truies sont surveillées par deux grands chiens qui veillent à préserver le patrimoine génétique du troupeau. Hallucinant. Les deux produits phares de ce mode de production hyper extensif traditionnel sont le chorizo et le saucisson. Ils ont des goûts très différents de ce qu’on connaît d’habitude, avec un gras fondant comme jamais nous n’avions goûté jusqu’alors.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Parce qu’aujourd’hui, nous devons valoriser le travail de producteurs et d’artisans hors du commun. Antonio est de ceux-là. Grâce à lui et à notre producteur Guy (Ferme de Tabreux à Hamoir), ils vont accroître leurs savoirs et développer des produits succulents et de plus en plus respectueux de l’animal et de l’environnement, c’est l’avantage du réseau LPP.

La Ferme du Baileu

Son histoire

Fort de 10 ans d’expérience à la ferme, Adrien Lerusse est parti apprendre la fabrication du Cantal en Auvergne, c’est là qu’il a décidé de se lancer dans la fromagerie.

Sur ses 20 hectares de prairies à Longfaye, dans le massif de Botrange (550m d’altitude, un sommet pour la Belgique), il trait ses 14 vaches monbéliardes, nourries au foin en hiver et à l’herbe.

L’entièreté de leur lait, idéalement équilibré entre protéines et matières grasses, est transformé en fromage, dont le Baileu, fromage au lait cru de type cantal affiné 3 mois et demi.

Adrien voudrait adapter sa production pour tarir toutes ses vaches en même temps pour avoir 2 mois de répit et ainsi une meilleure vie de famille.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Nous n’avions pas encore de fromage de type “Cantal” dans notre gamme, le Baileu y trouve donc naturellement sa place puisque derrière son goût bien prononcé, il est produit dans des conditions respectueuses de l’environnement, des animaux et du producteur.

Mas de Valériole

Leur histoire

Patrick, Hélène, Maxime et Armand font parties des quelques riziculteurs bio logés dans le delta du Rhône. La culture du riz est inhabituelle puisqu’elle consiste à semer et maintenir la rizière sous eau grâce aux canaux ancestraux alimentés par l’eau douce du Rhône. Les semences sont d’abord plongées dans les canaux quelques jours afin qu’elles pré-germinent. Plus lourdes, elles peuvent ensuite être semées en avril/mai grâce à un semoir classique attelé à un tracteur aux roues dentelées. Dès le mois de septembre/octobre, la céréale sera envoyée à l’usine Biosud (notre fournisseur) pour stockage, décorticage de l’enveloppe qui enferme le grain de riz et affinage – une vraie filière bio intégrée.

© LPP

Alessandro Scibetta

Son histoire

Alessandro Scibetta est un cas particulier dans les producteurs de Valdibella : enseignant en latin-grec à l’école secondaire de la région, il est aussi néo-agriculteur à mi-temps depuis 4 ans.

Situé le long de la mer Méditerannée près de Menfi, sur la pointe sud-ouest de la Sicile, il doit attendre fin avril que le vent du sud retombe pour qu’il n’« abîme » pas les légumes.

Il cultive dans les sols sableux principalement des patates douces et des oignons, ainsi que du sésame. Ses patates douces seront plutôt de couleur claire car les patates douces oranges sont très sucrées et eux, ils préfèrent des patates douces plus douces… logique !

Savez-vous d’où vient l’expression « Sésame, ouvre-toi »?
Si dans le conte des Mille et Une Nuits, « Sésame » fait référence à la caverne qui renferme un trésor, c’est parce que le sésame est un produit précieux: il est riche nutritivement et produit peu de graines par plant. Une fois séchée, la gousse s’ouvre et libère ainsi la graine de valeur.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Alessandro fait partie de la coopérative Valdibella, une petite coopérative du centre de la Sicile engagée contre la mafia et composée de petits producteurs bio de fruits, légumes et produits secs, à qui nous achetons en direct.

Louis Sipp

Leur histoire

Louis et Martine Sipp sont vignerons à Ribeauvillé en Alsace. Ils ont concocté un magnifique Pinot Blanc qui est vif avec des notes d’agrumes. Il conviendra parfaitement pour cuisiner notre choucroute ou même en apéro. Juste remarquable !

La Fromagerie du Vieux Moulin

Son histoire

Située à Herve, la Fromagerie du Vieux Moulin a été reprise par Madeleine Hanssen à la suite de ses parents, elle s’est battue pour continuer à proposer un fromage de qualité au lait cru, le Herve, malgré toutes les normes de l’AFSCA. La fromagerie a été entièrement transformée et c’est dans une nouvelle installation que Madeleine continue à faire ses petits fromages uniques, avec beaucoup de rigueur et de savoir-faire.

Vu la forte demande, Madeleine a petit à petit augmenté sa production et s’est entourée de sa fille, son frère et deux autres personnes. C’est une femme de caractère qui produit un fromage de caractère, pour lequel elle se bat!

Le lait utilisé pour la fabrication du Herve provient d’un voisin et d’un agriculteur de Battice, qui travaillent en confiance avec Madeleine, et lui proposent un lait d’excellente qualité.

Dans les pâturages du Pays de Herve, on trouve la bactérie “bacteria lennens”, spécifique à la région, qui se retrouve ainsi dans le fromage de Herve, ce qui fait qu’il ne peut se fabriquer que dans la région du Pays de Herve.

Depuis 1996, la Commission Européenne a décerné au fromage de Herve le label A.O.P (Appellation d’Origine Protégée). Pour porter l’appellation “Fromage de Herve”, le fromage doit ainsi répondre aux conditions suivantes:

  • être produit dans la région appelée communément Pays de Herve;
  • utiliser un lait produit dans cette région;
  • respecter un cahier des charges précis.

Le Herve est le seul fromage belge à bénéficier de cette appellation.

Fabrication du fromage

Le lait est d’abord chauffé dans une grande cuve en inox à 32°, puis Madeleine y ajoute un acidifiant pour faire descendre le pH de plus de 6 à 5.2, ceci afin de stabiliser les bactéries.

Ensuite, on met le lait dans des grands bacs en plastique et on y ajoute de la présure animale bien sélectionnée.

Après 1h de refroidissement à 18° minimum, le caillé est coupé et on attend de nouveau 10 minutes pour que la masse grasse descende et que le lactosérum remonte à la surface.

On remet un peu d’eau pour stabiliser le pH et éviter qu’il ne descende à 4°, sinon cela provoque des défauts d’affinage. Le fait de laisser le temps au fromage de cailler et de rajouter de l’eau permet au lactose de s’évacuer dans le lactosérum (délactoser) et de donner une meilleure texture du fromage.

Avec une pompe, Madeleine aspire ensuite une bonne partie du lactosérum. Pour le moment, cet aliment très sain pour la flore intestinale est donné aux cochons mais Madeleine voudrait à l’avenir pouvoir le commercialiser.

Ensuite, le caillé est mis dans des formes en passant par un grand égouttoir fait sur mesure puis l’affinage commence.

D’abord, on lave les fromages à 12° pour éviter le bleu. Puis pour activer le rouge (bacteria lennens) et pour que la bactérie se développe, on continue à les laver à raison de 3 fois par jour pendant 3 semaines d’affinage. Enfin, les fromages de Herve sont emballés et disposés dans des caisses pendant une semaine puis mis en vente.

Leur fromage

Nous vous proposons uniquement le Herve doux bio, un fromage au lait cru de vache produit et affiné 3 semaines exclusivement dans le Pays de Herve, qui bénéficie d’une AOP (Appellation d’Origine Protégée). Pour information, le Herve piquant est un Herve qui est salé 2 fois et vieilli plus longtemps.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Le Herve est un fromage dont la renommée n’est plus à faire: il est tout simplement délicieux mais en plus, il est produit à partir de lait de qualité de la région avec un grand savoir-faire, il est protégé par une AOP et celui que nous vendons est labellisé bio, garantie du respect de la nature.

A déguster sur une tranche de pain avec du sirop de Liège, vous ne serez pas déçus !

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© Les Petits Producteurs

Ferme au Vivier

Leur histoire

La Ferme Larock existe à Rotheux (Neupré) depuis 1927 sous forme familiale. Louis Larock la reprend en 1986 et en fait un lieu vivant d’expériences sociales et agricoles, c’est lui qui a instauré la biodynamie.

En 2015, après une formation en fromagerie à l’école de Ciney, un stage dans le Jura et d’importants travaux de rénovation, Cyrille Larock, fils de Louis Larock, lance une fromagerie dans la ferme. Zoë le rejoint en novembre 2018 suite à une formation agricole orientée vers la biodynamie proposée en France.
Depuis 2021, ils produisent de délicieux fromages sous le nom de Ferme au Vivier.

Ils traient une quinzaine de vaches de races variées mais toujours mixte (Blanc-Bleue Mixte, Flegvies, Brune Suisse et Montbéliarde) et transforment tout le lait à la ferme.

Ils travaillent selon les principes de l’agriculture biologique et de la biodynamie: les vaches ne sont pas écornées (pour leur équilibre) et sont nourries essentiellement d’herbe (qu’elles pâturent) et de foin, ce qui donne toute la saveur au fromage. De plus, ils appliquent des préparations biodynamiques sur leurs terres et leur fumier, et le lait transformé n’est jamais altéré par des manipulations brutales (comme UHT, homogénéisation…).

Leur fromage

Bien que Cyrille et Zoë fabriquent trois fromages différents, nous sommes surtout intéressés par le Grand Charme, fromage à pâte cuite, inspiré de la recette du Comté que Cyrille a apprise dans le Jura.

Il faut 280L de lait pour fabriquer un fromage de 25 kg. Il est réalisé dans une cuve en cuivre qui a l’avantage de répartir correctement la chaleur et de favoriser l’échange chimique dans le lait. Pour la fabrication du Grand Charme, on chauffe le caillé à 52°C, ce qui en fait une pâte pressée cuite. Son temps d’affinage est de 5 à 6 mois et on peut le vendre entre 6 mois et 1 an. Cyrille fabrique également des yaourts et du fromage blanc.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Cyrille et sa compagne Zoë mettent tout en œuvre pour nous proposer des produits de qualité, élaborés selon les principes de l’agriculture biologique et de la biodynamie.

Un fromage belge type comté, d’une telle qualité, manquait à notre assortiment, c’est pourquoi nous avons décidé de les soutenir en ajoutant le Grand Charme à notre gamme.

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© Les Petits Producteurs

Erina Triolo et Rino Greco

Leur histoire

Avec son mari Rino Greco, Erina Triolo a repris 4 hectares de terres à l’abandon à Camporeale (Sicile) sur une parcelle abrupte qui accueillait des vignes par le passé. Après analyse du sol, Massimilano (président et agronome de la coopérative Valdibella) a conclu que les terres étaient bonnes principalement pour y planter des arbres (lutte contre érosion, sol très pauvre, pente, absence d’eau). Ils y cultivent donc aujourd’hui des grenades, des amandes, des artichauts, de l’origan, des vignes pour le raisin de table et des oliviers pour l’huile.

Pour le grenadier, n’ayant pas d’argent, ils ont décidé de bouturer à partir des arbres de 3 producteurs de grenades de la coopérative au lieu d’acheter des plants de pépinière.

Le raisin de table est issu d’une variété ancienne moins productive. Les plants sont plus étalés car il faut faire de la place aux grappes qui doivent se gorger de soleil.

Pourquoi travaillons-nous ensemble ?

Valdibella est une petite coopérative du centre de la Sicile qui regroupe plusieurs petits producteurs bio de fruits, légumes et produits secs autour d’une vision commune d’une agriculture paysanne durable. Ils ont posé des choix éthiques, écologiques et de société et mutualisent leurs moyens, notamment pour exporter vers la Belgique, et s’affranchir de la mafia locale: leurs produits sont engagés et estampillés « Addiopizzo », mouvement qui lutte contre le racket.

Grâce à Valdibella, nous pouvons nous fournir chez Erina et Rino en toute transparence, en sachant d’où viennent les produits que nous vous proposons, par qui et comment ils ont été cultivés, une traçabilité essentielle dans notre coopérative. D’ailleurs, Pascal de l’équipe des Petits Producteurs les a rencontrés sur place en 2018 et nous a ramenés quelques photos qui donnent envie d’aller prendre le soleil là-bas!

Saro Lauria

Leur histoire

Vittorio Lauria et sa famille cultivent vers Comiso (près de Syracuse, dans le sud-est de la Sicile). Avec près de 70 hectares répartis sur plusieurs parcelles, Vittorio et son équipe cultivent en bio depuis peu et proposent la panoplie des légumes du sud (courgettes, tomates, aubergines, poivrons) mais aussi du raisin de table.

La plupart des produits sont cultivés soit sous serre froide (c’est-à-dire en plastique) mais surtout sous voile afin d’éviter le maximum des dégâts des orages et pour limiter les maladies venant des insectes.

Nous sommes clairement en partenariat avec des grands professionnels qui permettent un soutien réel à l’emploi local.

Guadalhorce
L'équipe de Guadalhorce

Guadalhorce

Son histoire

Guadalhorce est le nom de la rivière et de la vallée au sud de Malaga. Cette région fertile est cultivée depuis des milliers d’années par des paysans qui avaient de toutes petites parcelles.

Créée par Luis et Cristobal pour professionnaliser la commercialisation des petits paysans bio de la région, la coopérative Guadalhorce est aujourd’hui composée d’une trentaine d’agriculteurs. Ils cultivent un peu de tout comme des légumes mais aussi curcuma, prunes, kaki, avocats, pommes, abricots, figues et agrumes.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Nous sommes tombés sous le charme de Guadalhorce car :

  • la plupart des producteurs sont assez jeunes, beaucoup ont entre 30  et 40 ans ;
  • les fermes sont toutes petites avec des parcelles qui vont de 1 à 3 hectares à peine ;
  • face à une agriculture assez familiale et conservatrice, ils ont une envie incroyable de progresser ;
  • ils sont tous super gentils et le bonheur de travailler le bio se lit sur leurs visages ;
  • ils représentent l’alternative à l’agriculture intensive espagnole que nous pouvons imaginer et c’est plutôt rassurant, non ?