Samuel Knott a relancé l’exploitation de son père en 2008, il élève un troupeau de blondes d’Aquitaine dans son exploitation située à Remagne. Il élève également un troupeau de bovins laitiers de race Normande. Samuel. Les animaux sont nourris majoritairement à l’herbe.
La Comète, c’est l’histoire d’une liégeoise et deux liégeois qui se sont lancé le défi en 2020 de concocter une alternative végétale à la saucisse séchée et aux lardons fumés. Ils mettent d’abord au point la Comète Paprika sous forme de saucisse séchée à émietter, puis la Comète Allumettes, véritable lardon végétal fumé.
Ces derniers sont produits de manière artisanale à Liège depuis 2023, à partir de soja bio cultivé et transformé en Autriche, dans un atelier entièrement alimenté en électricité renouvelable par un moulin à eau. Les protéines de soja sont réhydratées dans un bouillon maison comprenant des oignons, de l’ail, un peu de sauce soja et un mélange secret d’épice qui fait toute la différence! Une fois toutes ces alléchantes saveurs absorbées par les allumettes, elles sont disposées sur des claies avant d’être fumées aux copeaux de chêne puis séchées.
Comment cuisiner les allumettes ?
Les allumettes remplacent très bien les lardons dans toutes les préparations: omelette, chili, tartiflette, moussaka…
Avant de les cuisiner, faites tremper les allumettes (±20g par personne) dans un bol d’eau chaude pendant 5-10 minutes. Ensuite, cuisinez-les comme des lardons en les faisant revenir dans une poêle avec de l’huile (soyez généreux, il n’y a aucune matière grasse dans les ingrédients) pendant environ 10 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes.
Pour les plus gourmand·e·s, vous pouvez les croquer sèches telles quelles, ou les parsemer dans une belle salade de saison!
Pourquoi travaillons-nous ensemble ?
Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à vouloir manger moins de viande, mais de la meilleure viande. Pour garantir un bol alimentaire équilibré, nous devons donc trouver nos sources de protéines dans d’autres aliments. La plupart des alternatives végétales et vegan qu’on trouve dans les supermarchés sont très transformées et ne sont pas du tout transparents sur l’origine des ingrédients.
Quand on a découvert la Comète, on est tombés sous le charme: leurs produits sont préparés à Liège, le soja vient d’Autriche (à défaut d’avoir du soja belge… pour le moment), les allumettes sont faciles à conserver et à cuisiner et surtout… leur goût est irrésistible!
À Madagascar, bien souvent ce sont les exportateurs qui imposent les prix aux producteurs qui n’ont pas d’autre choix que de les accepter. Pour prendre en main leur destin, 4 coopératives se sont regroupées en 2019 pour fonder la coopérative Fanohana (traduction de « Ensemble » en malgache), avec l’aide notamment du FIDA (Fonds International de Développement Agricole des Nations Unies). En 2021, elle regroupait pas moins de 542 petits producteurs !
En exportant elle-même sa production (épices et litchi) en direct sans passer par ces intermédiaires peu scrupuleux, elle devient autonome pour fixer ses prix de vente à Éthiquable, ce qui lui permet de rémunérer ses producteurs de manière équitable.
Dans nos magasins, certaines épices (curcuma bio en poudre, cannelle bio en poudre et en bâtons) viennent de la coopérative FANOHANA par l’intermédiaire de la coopérative Éthiquable.
Contrairement au litchi qui est très saisonnier, les épices sont vendues chaque mois de l’année, assurant ainsi un revenu régulier aux familles. Cet argent leur permet de se procurer des produits essentiels tels que l’huile et le savon, d’acheter des vêtements et surtout de financer l’éducation de leurs enfants.
Les bénéfices dégagés du commerce équitable de leur production à permis à la coopérative de développer la communauté locale: construction de greniers à riz pour mieux un meilleur stockage et conservation, réparation de pistes rurales et achat d’un camion faciliter le transport et la mutualisation des productions de ses membres.
Des épices labellisées « Symbole des Producteurs Paysans »
Le label « Symbole des Producteurs Paysans » (SPP) appartient aux producteurs du commerce équitable regroupés dans SPP GLOBAL, une association qui a son siège à Mexico, et c’est une de ses grandes spécificités. Il certifie exclusivement des coopératives de petits producteurs ayant une vision de développement, un fonctionnement démocratique et transparent et de réelles fonctions économiques.
Il garantit une agriculture paysanne à petite échelle : au moins 85 % des membres de la coopérative doivent posséder moins de 15 hectares de terre en production (ou moins de 1 hectare sous serre).
Les prix sont définis sur la base des coûts de production, afin qu’ils soient rémunérateurs. Les arbitrages sont réalisés par des commissions avec les organisations concernées.
Il vise à renforcer la position des organisations dans la filière : exportation directe, transformation sur place, soutien des organisations plus expérimentées.
Contrairement aux autres producteurs de la coopérative Valdibella (Sicile), Piero Mulè n’a pas de terrain lui appartenant. Pour l’aider à reprendre racine dans le monde du travail, la coopérative l’a engagé comme employé et a mis à sa disposition une parcelle de 12 hectares toute proche de l’atelier de transformation mutualisé. Depuis 1998, avec deux autres travailleurs, il y cultive des amandes, du raisin, du basilic, des pastèques et des légumes (poivrons, courgettes, tomates). Grâce à une petite lagune créée en aval du champ, Piero irrigue les légumes en début de saison et laisse la nature faire le reste.
Ce partenariat se rapproche fort de ce que nous avons mis en place en 2018 avec Les Pousses Poussent. En mettant gratuitement à leur disposition notre parcelle CREaFARM (rue du Plope à Sainte-Walburge), ils ont pu se lancer et fournir en légumes le magasin de Sainte-Walburge tout proche! Ainsi, nous facilitons l’accès à la terre à de jeunes producteurs, nous améliorons leurs revenus (en leur permettant de travailler aussi dans nos magasins) tout en limitant l’impact du transport. Pour en savoir plus: https://lespetitsproducteurs.be/creafarm/
🌾 Ses produits
Piero Mulè cultive tous les ingrédients pour le pesto et nous propose 3 variétés :
🌱 Pesto au basilic et amandes grillées 🍅 Pesto trapanese : d’inspiration “ratatouille” avec des tomates crues, des amandes grillées et du basilic 🌶 Pesto aux poivrons rouges : crème d’amandes et un peu de piment doux
🤝 Pourquoi travaille-t-on avec lui ?
En récoltant le basilic au moment où il est le meilleur, il peut être transformé directement en pesto dans l’atelier tout proche, ce qui réduit les coûts liés au transport et donc l’impact sur l’environnement, et garantit aux pestos une fraîcheur inégalable .
En attendant de trouver la crème glacée parfaite fabriquée à Liège avec les ingrédients des producteurs de notre coopérative, nous avons déniché les glaces Sikou, produites près de Bruxelles. Leur particularité? Les glaces Sikou sont faites avec le lait cru d’un seul fermier, qu’ils pasteurisent eux-mêmes à l’atelier tout proche de la ferme. Travailler de cette manière permet de conserver toutes les qualités nutritionnelles du lait, ce qui n’est pas le cas lorsque le lait subit les traitements longue conservation habituels (UHT, micronisation et standardisation), et donner un produit plus digeste, mieux tolérés par nos organismes. Ils n’ajoutent ensuite qu’un minium d’ingrédients (du jamais vu) pour une glace avec un max de goût, 100% certifiée bio.
L’histoire de Sikou
S’appeler Bruno Lai et faire de la crème glacée, ça ne s’invente pas! En 2009, Bruno tient un petit restaurant bio à Etterbeek, qui comporte un présentoir de glaces maison. Deux ans plus tard, le restaurant fait faillite mais est heureusement repris par une équipe qui s’associe à Bruno pour relancer la production, cette fois en pots exclusivement, tout en gardant la même recette qu’aux débuts.
Comment les glaces Sikou sont-elles produites ?
D’abord, on peut parler ici de véritables crèmes glacées puisqu’elles contiennent le minimum légal de 8% de matière grasse du lait pour mériter cette appellation, pourcentage que n’atteignent pas la plupart des glaces industrielles.
Tout commence évidemment dans la ferme laitière, où les vaches sont traites tous les 3 jours. Le lait frais est amené à l’atelier, mélangé aux ingrédients puis maturé pendant une nuit entière. C’est le lendemain que la magie opère : les glaces sont turbinées et mises en pot.
Est-ce que de l’air est ajouté à la glace ?
Légalement, un litre de glace doit peser minimum 450 grammes. Comme la glace est habituellement vendue au volume et pas au poids, les industriels ajoutent souvent de l’air pour gonfler artificiellement son volume. Rien de tout ça chez Sikou, leurs crèmes glacées pèsent entre 800 et 860 grammes par litre.
Quels sont les ingrédients utilisés ?
Lait de ferme cru bio
Chocolat: mélange de deux chocolats d’Equateur (80% de cacao) et de Sao Tomé (66% de cacao), issus d’une coopérative de commerce équitable
Vanille: à partir de gousses de vanille de Madagascar entières, qu’ils coupent à la main et font infuser eux-mêmes (contrairement à l’industrie qui utilise des grains de vanille pour l’aspect visuel, avec ajout d’arômes artificiels)
Café: le même café Kivu que celui que vous trouvez dans nos magasins, fourni par Ethiquable (commerce équitable)
Purée de fraises cultivées en Italie/France/Espagne
Sucre de canne semi-raffiné: produit au Brésil, fairtrade
Si les savons Oodima sentent bon la nature et le grand air, c’est parce qu’ils sont nés dans les champs ! Après avoir repris la ferme familiale à Saive, Nicolas Ancion se met à y cultiver du tournesol bio. Après avoir récolté les graines, il les fait presser pour en extraire une excellente huile alimentaire vierge. Alors qu’il cherchait à diversifier ses débouchés, il lui vient l’idée d’en faire du savon ! Boris, chercheur en chimie, enfile son tablier et relève le défi de mettre au point un savon à la fois liquide (pour la facilité d’utilisation), et saponifié à froid (plus écologique car peu gourmand en énergie et en eau). Travail reconnu par plusieurs labels et certifications : Slow cosmétique, Ecocert, Artisans certifiés et Prix juste producteur.
En 2024, les deux génies passent le flambeau à Stéphane et Sylvie, savonniers du royaume, qui reprennent la production avec l’ambition de réduire le nombre d’ingrédients et améliorer la méthode pour produire des savons surgras, un petit plus pour l’hydratation de la peau.
Leurs produits
Dans leur gamme, nous avons choisi le savon corps (flacon doseur), le savon mains (pousse-mousse) et les recharges (gros flacon), tous en deux variantes: Menthe poivrée & Citron ou Ylang Ylang & Géranium.
Pourquoi travaillons-nous ensemble ?
Parce que la transformation en savon de l’huile de Nicolas permet un véritable soutien à sa ferme. Par ailleurs, toutes les matières premières sont naturelles et certifiées bio, et aucun parfum n’est ajouté, seulement des huiles essentielles bio.
Surtout, une attention particulière est portée à la transparence sur l’origine des ingrédients utilisés, un principe essentiel chez Les Petits Producteurs. La plupart viennent de Floressence, fournisseur spécialisé situé à Sainte-Walburge, qui a été ravi de nous en dire plus sur la provenance de chacun d’entre eux, voir ci-dessous.
Huile de chanvre belge et bio Produite par Pur Chanvre à Othée (15km de Liège centre)
Huile de coco bio saponifiée Dans l’industrie cosmétique, on utilise souvent du copra, de la chair de coco qui est chauffée pour en extraire le maximum d’huile. Elle n’est donc plus vierge et perd certaines propriétés.
Oodima a choisi une huile de coco certifié bio et Fair trade, produite en première pression à froid aux Philippines, là où sont récoltées les noix de coco par des hommes et des femmes, pas par des singes exploités. Elle est ensuite importée en Europe par bateau et désodorisée aux Pays-Bas.
Huile de ricin bio Les graines de ricin sont originaires d’Inde, pressées en Allemagne et certifiées bio.
Huiles essentielles bio
Huile essentielle de zeste d’orange douce : producteur espagnol (Murcie) qui cultive les oranges et extrait les huiles essentielles lui-même, importée en direct par Floressence.
Huile essentielle de géranium rosat et d’ylang-ylang: producteur à Madagascar qui cultive et distille lui-même, importée en direct par Floressence.
Huile essentielle de pin sylvestre : producteur bulgare qui cultive et distille lui-même, importée en direct par Floressence.
Huile essentielle de menthe poivrée : producteur indien importé par un intermédiaire
Huile essentielle de palmarosa : association de petits producteurs népalais
Glycérine La glycérine n’est pas ajoutée comme ingrédient, elle est produite naturellement par la réaction chimique de saponification.
Benoit est un jeune apiculteur, il a commencé l’apiculture il y a quelques années et possède maintenant deux ruchers en région liégeoise🌻.
Il nous propose deux miels crémeux toutes fleurs : un miel de printemps et un miel d’été (disponible uniquement en Neuvice)
Benoit est dans une dynamique de remise en question perpétuelle, il sait qu’il a beaucoup à apprendre des abeilles. Il met tout en place pour prendre soin de ses colonies, tout en nous proposant un miel de super qualité.
Mini interview
🌳 Où sont situées tes ruches et dans quel milieu ?
Les ruches sont actuellement réparties sur deux ruchers :
Un à Saive, dans un environnement verdoyant, à quelques centaines de mètres de la ferme de Nicolas Ancion 🌻🐔
Un autre à Romsée, à l’orée d’un bois.
🐝 Quelle race d’abeilles utilises-tu ?
Je travaille avec l’abeille Buckfast. J’ai fait ce choix pour différentes raisons : • J’aime les caractéristiques de cette race (douceur, faible tendance à l’essaimage, résistance aux maladies, production de miel…). • Je soutiens un éleveur local. J’achète mes reines « souches » (en d’autres mots : les mamans de mes reines) chez un éleveur liégeois que j’apprécie énormément (lui et son travail). • Je soutiens le programme Arista-bee qui fait un travail de sélection pour une abeille capable de s’adapter au varroa, un acarien qui est le premier responsable de la mortalité des abeilles en Belgique.
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🍯Ton miel est-il plutôt solide ou liquide ?
Je propose un miel « crémeux », un produit agréable à la consommation et stable dans le temps. Le miel étant un produit naturel, c’est lui qui gardera néanmoins le dernier mot sur sa cristallisation.
🌼 Quelle est la différence entre du miel de printemps et du miel d’été ?
Ce sont tous les deux des miels dits « toutes fleurs » cela signifie qu’il ne s’agit pas de miels monofloraux. Ils sont donc caractérisés par les fleurs butinées lors de ces deux périodes de « miellée ». Selon les années, le miel de printemps résulte principalement de la floraison des fruitiers, de l’aubépine et du pissenlit, le miel d’été vient quant à lui principalement du tilleul, de la ronce et du trèfle.
💰 L’apiculture est-elle ton activité principale? Te permet-elle d’en vivre?
Non, l’apiculture est une activité complémentaire.
🫙 Tes bocaux sont-ils consignés? Si non, on peut t’aider pour que ce soit le cas? ♻️
Actuellement, pour des raisons d’hygiène et de logistique, je ne récupère pas les pots vides. J’ai néanmoins opté pour des pots en verre en « grand » format (500g) avec un couvercle en métal pour qu’ils puissent être réutilisés par leurs futurs propriétaires, pour acheter du vrac chez Les Petits Producteurs par exemple ! 😉
Néanmoins, je vais réfléchir à cette proposition et voir ce qui est faisable à l’avenir !
La ferme marine « Papytaine » (contraction de papy, Jérôme Loire étant grand-père de deux petites filles, et de capiTAINE) a la particularité d’élever ses huîtres bio sur une presqu’île du « Ria d’Etel », un bras de mer qui forme un dédale dans lequel terre et mer se cherchent au rythme des marées.
On pourrait croire qu’il est impossible de certifier bio un élevage d’huîtres car il serait impossible de contrôler la qualité de l’eau de mer. Et pourtant, cela est possible à condition de respecter certains critères.
Élever des huîtres naturelles (diploïdes et pas triploïdes)
Une huître naturelle est dite « diploïde » car elle contient la moitié du nombre de chromosomes de l’espèce. En période de reproduction, elle libère ses gamètes, ce qui lui donne un aspect laiteux qui n’est pas toujours du goût des consommateurs estivaux.
Un ostréiculteur artisanal capte les naissains (bébés huîtres) naturellement sur son site de production grâce à des capteurs de naissains, qu’il met en poche pour grossir sur le même site. Peu d’ostréiculteurs actuels travaillent encore de cette manière, la plupart achètent des huîtres produites en laboratoire, dites « triploïdes » car elles contiennent trois jeux de chromosomes, elles sont donc stériles. Cette huître est aussi plus joliment appelée l’huître « quatre saisons»…
Sur un cycle complet: du naissain jusqu’à la taille adulte
La production doit s’établir sur un cycle long (au moins 2/3 de leur vie dans la ferme) qui respecte une densité maximum, un plan de développement durable, etc…
Dans une eau de qualité irréprochable
L’élevage doit être situé dans une zone « à haute qualité écologique » en faisant référence à une directive cadre européenne. Les eaux sont analysées toutes les semaines. En cas de souci, les huîtres sont interdites à la vente et doivent être mises en « quarantaine » le temps que les éléments polluants éventuels soient évacués.
Pourquoi collaborons-nous ensemble ?
La famille Loire met un point d’honneur depuis plus de 20 ans à avoir une qualité d’eau irréprochable dans le Ria. Elle milite auprès des autorités locales et des acteurs des bassins versants (agriculteurs, industries, etc…) pour qu’ils adoptent des techniques agricoles qui tendent vers cet objectif et fassent les investissements nécessaires. Grâce à leurs efforts, le Ria d’Etel est classé site Natura 2000, gage d’un site remarquable en termes de biodiversité.
Pour soutenir son projet et cet élevage familial durable d’une qualité irréprochable, nous avons décidé de vous proposer leurs huîtres bio pendant les fêtes, en direct du producteur – fraîcheur garantie !