© Ferme du Vieux Tilleul

Ferme du Vieux Tilleul

Leur histoire

Corine et Marc Flamand De Wulf se sont installés à la Ferme du Vieux Tilleul en 1986, à Bierwart en Hesbaye, région dont la terre argilo-limoneuse très riche et productive est idéale pour cultiver des légumes. Quelques années plus tard, ils y développent l’élevage d’escargots Petits-Gris. C’est quand les deux garçons, Guillaume et Alex, reprennent la ferme en 2017, qu’ils convertissent l’ensemble de leurs terres à l’agriculture biologique.

Dans nos magasins, vous trouverez leurs cornichons aigre-doux en bocal. Ils sont cultivés, tranchés et mis en conserve par la famille directement à la ferme.

La fabrication des conserves de cornichons en images: https://www.facebook.com/fermeduvieuxtilleul/posts/pfbid033nHM1bPfvuF1pyLqWMgBEP4Aks8hWbvJNMSoTuKaHjvH9SYTRgHvkoNW8Kw29Qiol

Les Grands Blés

Son histoire

Qualifiée de « grenier à blé » de la Wallonie, la Hesbaye produit pourtant peu de céréales destinées à l’alimentation humaine. En Wallonie, 80% des céréales produites sont exportées ou utilisées pour produire de l’énergie ou nourrir le bétail.

Sur les 200 moulins en activité au siècle dernier en Province de Liège, il n’en reste plus que 5 ! Parmi eux, le moulin Les Grands Blés a vu le jour en 2019 à Saint-Georges-sur-Meuse.

Raphaël, jusqu’alors vendeur d’éclairages LED, se forme en permaculture et agro-écologie et décide de relancer une filière de farines locales dans la région. Il crée un petit réseau de producteurs locaux qui le fournissent en céréales et installe son petit moulin pour moudre leurs grains sur pierre à froid pour conserver tous leurs arômes et leurs nutriments. Résultat: des farines d’une finesse exceptionnelle qui traduisent son enthousiasme et ses convictions tout en perpétuant un savoir-faire ancestral.

Agriculteurs qui fournissent les céréales

  • Tanguy De Grady (Hesbaye)
  • Laurent Streel (Hesbaye) – qui nous a déjà fourni des pommes pour la fabrication de notre jus
  • Jeremy Vermeeren (Brabant-Wallon)
  • François-Xavier Warnitz (Hainaut)
  • Ferme à Havelange (Condroz)
  • Felix De Bouzie (Flandre)

Ses produits

🌾 Farine de froment blanche 65% (en vrac)
Raphaël assemble les récoltes de ses agriculteurs partenaires, et complète avec des céréales de Farm for Good, une asbl qui rassemble des producteurs en transition agro-écologique.
La composition de la farine change donc d’une année à l’autre !

Les blés actuellement cultivés sont des froments bio haute paille classiques, le projet est de se diriger majoritairement vers des variétés paysannes.
Taux de protéines: 11-12%

🌾 Farine de froment grise 78% (en vrac)
Idem que ci-dessus
Taux de protéines: 11-12%

🌾 Farine d’épeautre blanche 65% (en vrac)
La variété utilisée est le Sérénité, un grand épeautre belge de grande qualité boulangère, gustative et nutritive. Il peut être utilisé dans toutes les recettes, en adaptant les quantités puisque sa concentration en gluten est moins élevée que le froment.

🌾 Farine d’épeautre semi-complet 78% (en vrac)

🌾 Farine de petit épeautre 87% (sac de 1kg)
Le petit épeautre est un blé ancien peu productif mais très riche en fibres et minéraux. Il est particulièrement apprécié des personnes sensibles ou intolérantes au gluten car il ne contient que 4% de protéines (gluten). Par ailleurs, il a un goût unique qui donne un goût particulier aux pains et pâtisseries.

Pourquoi travaillons-nous ensemble ?

Comme nous, Raphaël est convaincu que travailler avec des producteurs de la région est la meilleure façon de garantir des produits bio, locaux, cultivés avec humanité et intelligence.
C’était donc une évidence de travailler ensemble, surtout qu’il va un cran plus loin que le label bio classique: les producteurs qu’il a choisis travaillent en agro-écologie, sans produits chimiques ni engrais de synthèse. Ils mettent en place des abris pour la biodiversité (haies, prés fleuris, marres) et cultivent sur sol vivant, c’est-à-dire qu’ils ne labourent pas leurs terres : les sols sont toujours couverts par une culture de céréale ou un engrais végétal.
Ils cultivent des variétés anciennes de blé, d’origine européenne voire même belge ! On adore car cela fait totalement écho à notre vision d’une agriculture durable et responsable.

Comment fonctionne un moulin sur pierre ?

© Histoire d’un grain

Histoire d’un grain

Leur histoire

Histoire d’un Grain est une jeune coopérative qui produit et transforme des céréales panifiables sur le plateau de Herve. Leur objectif est de rendre notre alimentation plus résiliente en maitrisant tout, du grain jusqu’au pain. Leur coopérative rassemble donc aussi bien des agriculteurs, que des artisans-boulangers ou citoyens.

Les céréales sélectionnées sont bio, reproductibles, non hybrides et cultivées en rotation par Jean-Pierre Deru, lui-même coopérateur, à Clermont. Actuellement, les variétés qu’il cultive sont Ubicus et Wendelin pour le froment, Sérénité pour l’épeautre et Dukato pour le seigle. Ces variétés lui sont imposées par ses gros clients; à terme, l’objectif est d’utiliser des variétés anciennes de céréales. Il en teste actuellement plusieurs avec le soutien de Farm4Good, mais c’est un processus qui prend plusieurs années.

Histoire d’un grain moud ses céréales à Soumagne sur meule de pierre. Avec cette technique traditionnelle, les rendements sont plus faibles, mais la farine est de bien meilleure qualité. En effet, le grain est déroulé dans sa totalité et n’est pas chauffé, ce qui permet de préserver toutes ses qualités nutritives.

Leurs produits

Farine semi-complète de seigle (sac de 2kg)

Farine semi-complète d’épeautre (sac de 2kg)

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Parce qu’ils proposent des produits de grande qualité qui complètent bien notre gamme, et surtout parce que c’est une petite coopérative qui défend l’économie sociale. Tout comme nous, ils s’engagent sur le long terme avec leurs producteurs et au prix juste.

De plus, les céréales qu’ils utilisent viennent de la ferme Deru-Lambert, dont nous vendions les riz-au-lait avant qu’ils ne cessent cette activité de transformation laitière. Nous sommes heureux de continuer à soutenir la famille Deru de cette manière !

Histoire d'un grain : de la farine pour changer le monde

Ferme Ancion

Son histoire

Nicolas Ancion est fils et petits-fils d’agriculteur bio à Saive (Blégny). Son grand-père avait une ferme laitière (qui n’existe plus aujourd’hui) et son père exploitait de grands cultures conventionnelles. Nicolas reprend la ferme à son tour, avec le défi de passer l’exploitation en bio, tout en diversifiant ses activités : grandes cultures bio et élevage de poulet fermier en plein air. Premier producteur wallon de tournesol bio (pressé pour en faire de l’huile, soit alimentaire, soit transformée en savon), il a le projet de créer une coopérative de producteurs de tournesol pour mutualiser leurs outils de transformation, une idée qu’on soutient pour resserrer les liens entre acteurs du circuit-court !

Ses produits

Huile de tournesol bio

Nicolas cultive du tournesol bio sur ses champs à Saive, en rotation avec des légumineuses et des céréales destinées à l’alimentation animale (blé, orge, avoine). Après avoir fait pousser un engrais vert, il sème en plein champ au printemps et n’ajoute rien d’autre que le fumier de ses propres poulets. Les ruches de « Une abeille en Basse-Meuse« , installées dans ses champs, bourdonnent de pollinisateurs qui butinent de fleur en fleur. Entre septembre et novembre, quand les tournesols ont séché sur pied, il les récolte et les fait presser au Luxembourg.

Les graines de tournesol passent dans un broyeur qui en extrait une huile 100% vierge, par pression mécanique uniquement, sans solvants ni chaleur, ce qui préserve l’entièreté des valeurs nutritives. Le tourteau (résidus de la presse) est donné à ses poules ou aux vaches de la Ferme Counasse dont nous vendons le fromage.

Une huile à déguster crue ou utiliser en cuisson

La variété utilisée par Nicolas produit une huile de tournesol oléique : contrairement à l’huile de tournesol linoléique largement répandue (95% des surfaces européennes de tournesol), elle peut être chauffée sans risque pour la santé. Non raffinée ni désodorisée, ses bienfaits sont comparables à ceux de l’huile d’olive. Elle s’oxyde moins vite, pour autant qu’elle soit conservée à l’abri de la lumière, idéalement au frigo. Ses utilisations sont nombreuses et variées : en vinaigrette, à la poêle, au four, dans une mayonnaise,…

Une partie de cette huile est transformée en savon liquide sous la marque Oodima.

Poulet fermier

Nicolas élève des poulets de chair « Gallus Belgicus » (Coucou de Malines, race belge et rustique) sur une pâture pensée en agroforesterie, en croissance lente (environ 100 jours d’élevage). Ils sont nourris principalement avec des céréales de la ferme et l’herbe du terrain. La finition se fait à l’ancienne, comme le faisait sa grand-mère : il leur donne du froment trempé dans du lait ! Ce petit secret donne à la viande un gras persillé et une onctuosité qui font toute leur qualité.

Contrairement aux pratiques industrielles, Nicolas n’a pas recours au broyage des poussins, les poulets livrés peuvent donc être des mâles ou des femelles.

Ayant récemment changé de prairie, Nicolas doit passer par la case « conversion bio » pendant un an avant que ses poulets ne puissent être certifiés bio, comme le reste de sa ferme.

Pourquoi travaillons-nous ensemble ?

Nous collaborons avec Nicolas car la manière de gérer sa ferme est incroyable. Comme il le dit lui-même:

Chez nous, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme: les cultures (y compris les déchets de presse de tournesol, riche en protéines) offrent une nourriture de qualité à nos poulets, la litière des poulets retourne sur les champs comme amendement organique, bio et local.

Nicolas Ancion

Ce modèle de ferme en polyculture-élevage le rend plus autonome vis-à-vis des intrants et lui permet de faire face aux risques climatiques et économiques.

De plus, la culture de tournesol est assez novatrice dans la région (depuis 2021 environ), Les Petits Producteurs se devait de soutenir cette nouvelle diversification agricole, en ajoutant son huile de tournesol à notre gamme.

Une partie de l’équipe des Petits Producteurs en visite chez Nicolas Ancion (au centre) le 29 juin 2023
Fromagerie du Bairsou © Unis Verts Paysans

Fromagerie du Bairsoû

Son histoire

Créée en 1998 à Hénumont (Trois-Ponts), la Fromagerie du Bairsoû devient une coopérative en 2014. Plusieurs producteurs de lait de la région deviennent alors coopérateurs de la fromagerie, ce qui permet d’assurer un bon suivi et de fixer collectivement le prix d’achat du lait et les critères de qualité.

Benoît Robert, le fromager, produit une dizaine de fromages différents, au lait de vache, de brebis ou de chèvre, tous à base de lait local, qu’il affine dans leur cave. Quand d’autres ingrédients sont ajoutés au fromage, comme le miel, le thym, et les fleurs qui garnissent la croûte de certains d’entre eux, il est attentif à ce que leur provenance soit la plus locale possible.

Par l’installation d’un chauffage au bois et d’une station d’épuration à la ferme, la fromagerie pousse encore plus loin son engagement pour un environnement durable.

Pourquoi travaillons-nous avec ce producteur ?

Évidemment parce que leurs fromages sont excellents, locaux et bio, on craque en particulier pour la tomme de chèvre thym-miel, dont la croûte sera du plus bel effet sur un plateau fromage en apéro. Mais aussi parce que nous partageons leurs valeurs fortes d’économie sociale et de soutien aux producteurs. En effet, en tant que coopérative, la Fromagerie du Bairsoû met sur le même pied d’égalité les fromagers et les producteurs laitiers: ensemble, ils se mettent d’accord sur un prix juste, qui rémunère correctement les producteurs, qui permet également au fromager de vivre de son travail, et qui reste le plus abordable possible pour les consommateurs.

© Petra Tas

Bart Mathys

Son histoire

Bart Mathys est producteur de pommes bio à Donk (Herk-de-Stad), dans le Limbourg.
Ses pommes (Jonagold et Jonagored) donnent un jus plus foncé, plus sucré que notre jus de pomme de l’année passée. Elles ont été pressées et mises en bouteille par Délice de Marie, un atelier de pressage familial situé à Villers-le-Bouillet.

♻️ Ramenez-nous votre bouteille brune, elle est consignée et sera lavée à Herstal par Bring Back et le groupe Terre.

© Le Maire Bio

Le Maire Bio

Leur histoire

Le Maire Bio, c’est une histoire familiale. L’exploitation était précédemment gérée par Pierre Le Maire qui a choisi de progressivement ré-orienter ses cultures conventionnelles vers des cultures biologiques dès les années 2000. Aujourd’hui, c’est Olivier Le Maire, le fils de Pierre, qui est à la tête de la ferme. Après plusieurs années de travail de bureau en tant que comptable dans des grandes entreprises, il a choisi de revenir à la terre. Il cultive à Verlaine une série de légumes bio comme les panais, carottes, oignons et pommes de terre.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Remontons un peu dans le temps : dans les années 2000, Pascal (le gérant des Petits Producteurs) travaillait pour la grande distribution et côtoyait Pierre Le Maire qui vendait alors ses carottes bio dans les grandes surfaces. Depuis lors, les choses ont bien changé : la famille Le Maire vend maintenant davantage en direct, notamment dans leur petit magasin à la ferme. De plus, une belle relève est assurée avec la jeune génération. Nous avons donc décidé de vous proposer leurs légumes dans nos magasins en direct du producteur.

© Elodie Ledure Photographe

Lîdjeu

Leur histoire

Quand il est devenu papa, Philippe Mancini a regardé de plus près les étiquettes des cosmétiques de sa salle de bain… et ce qu’il y a trouvé n’était pas tout propre. Il avait par ailleurs commencé sa transition vers le zéro déchet après avoir été retourné par les images d’océans remplis de plastique.
Alors quand il a appris que Lîdjeu, la savonnerie artisanale liégeoise lancée en 2015 par Baptiste et Maïwenn, était à reprendre, il a sauté sur l’occasion, lui qui voulait s’investir dans un projet durable qui fait sens.

La particularité des savons Lîdjeu, c’est qu’ils sont saponifiés à froid. Ce procédé consiste à mélanger un corps gras avec de la soude (plus de détails dans l’article de Slow in Liège). Une méthode qui demande de la patience car le savon doit ensuite sécher 4 semaines dans un environnement tempéré. Il en résulte un savon surgras, dont la glycérine naturellement produite hydrate et adoucit la peau.

Ce type de fabrication est plus écologique que son pendant industriel car

  • il demande peu d’énergie puisque le mélange se fait à température ambiante
  • il est peu gourmand en eau
  • il est vegan et sans huile de palme
  • il ne contient aucun produit synthétique (le parfum vient des huiles essentielles) ni conservateurs
  • il est 100% biodégradable et est vendu en vrac, donc sans déchets d’emballage.

Leurs produits

Lîdjeu produit leur propre gamme de savons, mais nous les avons mis au défi de concocter pour nous un savon fait uniquement avec des ingrédients de nos producteurs.

Défi qu’ils ont relevé avec blinquance, après de nombreux tests validés par notre équipe, pour trouver la bonne formule.

Nous proposons donc deux savons uniques, 100% LPP, en vrac dans nos magasins: le savon solide neutre et le savon solide lavandin.

Ces savons sont composés de :

  • huile de tournesol de Nicolas Ancion, que nous avons déjà en vrac
  • beurre de karité de l’association Tamneere (Burkina Faso), qui permet aux femmes d’être rémunérées correctement
  • huile de coco: noix de Côte d’Ivoire, pressées par Tamneere également
  • huile essentielle de lavandin de Floressence (Sainte-Walburge)


Conseil d’utilisation
Ne les laissez pas tremper dans l’eau quand vous ne les utilisez pas, ils n’aiment pas l’humidité, si vous ne les séchez pas, ils vont fondre rapidement.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Parce que Lîdjeu partage notre passion (qui a dit obsession?) pour les produits locaux et aime comme nous expérimenter pour développer de nouvelles filières. Ces savons « LPP » sont donc le fruit d’une chouette collaboration, qui sublime le travail de nos producteurs de matières premières, tout en soutenant un atelier de production on ne peut plus local.