Giorgos et Andrea Koutlis

Leur histoire

Les premières pistaches grecques sont arrivées au 19e siècle à Aegina, petite île grecque coincée entre le Péloponnèse et l’Attique.  À partir des années 40, la pistache s’est adaptée au sol de l’île, grâce à une combinaison de facteurs qui la rend unique: climat sec et chaud, proximité avec la mer et sol riche en limon. Elle a d’ailleurs été reconnue comme « AOC fistiki d’Aegina » en 1996, une des meilleures pistaches au monde!

Les frères Koutlis, Andreas et Giorgos, profitent de ces avantages géographiques pour y cultiver leurs pistaches, sans aucune goutte de produit chimique depuis maintenant une dizaine d’année. Leurs pistaches biologiques sont ensuite séchées au soleil de l’île et conditionnées pour votre plus grand plaisir !

Cette année, ils se sont également lancés dans la production de cacahuètes dans la région de Lamía en Phthiotide, sur leurs terres sableuses qui s’y prêtaient bien. La cacahuète est le fruit/graine d’une plante de la famille des fabacées qui a la particularité d’enterrer ses fruits après fécondation.

Avec le climat sec et chaud et la parfaite qualité de leur sol, ils sont probablement les seuls à tenter de produire des cacahuètes en Europe. Si vous les trouvez trop salées, vous pouvez aisément retirer la petite peau rosée…

 

Kostas Mitrodinos

Son histoire

Kostas Mitrodinos et sa famille cultivent des amandiers, dans la magnifique région d’Ossa et plus précisément dans la région de Tempi, près de la montagne Kissavos, en face du mont Olympe.

Pour la version salée, les amandes sont trempées dans de l’eau salée au sel de mer de Missolonghi pendant 24h. Après séchage, elles sont placées dans un four à très basse température pendant plusieurs heures pour les rendre légèrement croustillantes avec une saveur étonnamment discrète et savoureuse.

Variété : Texas

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Kostas Mitrodinos et sa famille travaillent en bio depuis longtemps, ils sélectionnent encore rigoureusement les amandes à la main – c’est une production familiale que nous voulons soutenir.

Château Grand Renard

Leur histoire

À Saint-Ciers-sur-Gironde, Francis et Sylvain, père et fils, travaillent ensemble sur environ 40 hectares de vignes bio sous l’appellation « Côtes de Blaye » (au fait, on prononce « Blaille » !), un endroit magnifique, depuis près de 30 ans.

C’est une intoxication brutale au Baygon industriel qui fut l’élément déclencheur et décida Francis à  arrêter la chimie sur ses vignes pour basculer en bio et devenir des militants dans leur région.

Leurs différents vins sont géniaux, avec du fruit mais tout en gardant de la corpulence. Un régal.

Leurs vins

Château Grand Renard 2016 (rouge)- 12% alcool
Cépages: Merlot, Cabernet, Sauvignon, Malbec

Château Grand Renard (rosé) – 12,5% alcool
Cépages: 70% Merlot, 30% Cabernet Franc

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Rucher Apache

Son histoire

Depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne Édith est passionnée par les abeilles. Elle a commencé par vendre sa production à ses amis, puis elle a lancé il y a 15 ans son propre élevage d’abeilles noires, une espèce d’abeilles inoffensives qui surmonte bien les hivers froids et produit une quantité décente de miel. Rucher Apache représente aujourd’hui 100-150 ruches, qui se trouvent à Cul-des-Sarts, près de Couvin, à 150km du centre de Liège.

Édith a choisi de ne pas demander la certification bio pour ses miels. En effet, le label bio respecte un cahier des charges qui ne garantit pas forcément un miel de qualité. De plus, cela lui coûterait trop cher car elle devrait donner un cadre entier par ruche aux experts pour les analyses, et elle devrait augmenter de 2€ le prix du pot de miel.

Cependant, son miel est sans aucun doute le miel le plus bio qu’on puisse trouver en Belgique. Il faut savoir que les ruches d’Édith se trouvent dans une zone humide « Natura 2000 » protégée (Haute Vallée de l’Eau Noire) constituée de milieux alluviaux et de reliquats de tourbières. Entre la forêt et les prairies, pas de champs à l’horizon ; ce qui est très avantageux pour ne pas contaminer les abeilles avec les pesticides qui se transmettent par le vent. On y retrouve entre autres une série de plantes et de papillons rares et menacés, et les prairies de fauche jouxtant l’Eau Noire servent de zone d’alimentation pour la cigogne noire.

Édith ne vit pas uniquement de la vente de ses pots de miel, elle propose aussi des produits dérivés, dont des bonbons au miel, de la moutarde au miel… que vous pourrez retrouver dans des salons, dont celui de Walcourt.

Pourquoi collaborons-nous avec « Rucher Apache » ?

Pour la qualité de son miel, qui est principalement dûe à une bonne alimentation des abeilles. Les abeilles d’Edith se nourrissent en effet de leur propre miel et non de sucre ajouté. L’hiver, Édith mélange du miel d’été et de printemps afin de leur donner toutes les fleurs des saisons pour passer l’hiver.

En Belgique, le miel ne peut pas être labellisé bio vu le grand nombre d’exploitations agricoles qui utilisent des pesticides qui contaminent les ruches. Or, vu que les ruches d’Edith sont située dans une zone naturelle protégée, on peut dire que le miel d’Edith est un des miels les plus naturels qu’on puisse trouver en Wallonie.

Raison de plus de lui faire confiance: elle apporte beaucoup d’attention au bien-être de ses petites protégées. Alors qu’une reine ne tient qu’une saison (6 mois) dans une production industrielle, celles d’Edith peuvent vivre jusqu’à 5 ans !

Ferme des Coudriers

Leur histoire

La Ferme des Coudriers est une ferme et un petit centre de tri d’œufs bio à Charneux (Herve). Francis et Benoît collectent donc les œufs auprès de 3 fermes qui produisent des œufs bio, dont celle de Marc, située à Ambly (Marche).

Les poules sont évidemment nourries avec des grains bio et sont en libre parcours.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

LPP a décidé de soutenir la Ferme des Coudriers parce que nous nous rendons compte que produire des œufs est un métier hyper exigeant mais qu’effectuer le cachetage et la distribution de cette production est encore un autre métier. La Ferme des Coudriers nous offre ce service remarquable, et en plus près de chez nous.

Au Four et au Jardin

Leur histoire

Au Four et Au Jardin est une boulangerie artisanale située à Saint-Léonard, spécialisée dans la fabrication de pains au levain naturel. Tout est manuel et les farines sont bio… et sans additifs donc !

Leurs produits

Vous trouverez dans nos magasins leurs délicieux pains au levain (blanc, gris et surprise). Ils sont préparés avec un levain à fermentation longue (24h à 48h) et de la farine bio et locale 💚

Nous vous proposons aussi leurs biscuits en VRAC : cookies au chocolat, speculoos et plusieurs sortes de sablés 😋. Ils sont faits avec les ingrédients bio de notre coopérative (sel, graines, noix, sucre, chocolat…).

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Plus qu’une boulangerie, ce projet est aussi une plateforme d’éducation permanente qui vise à partager les savoir-faire anciens, de l’alimentation à l’habitat, on ne peut que soutenir l’initiative qui rejoint notre besoin de relocaliser les compétences pour développer une alimentation locale.

© Ledom Photography

Brasserie Coopérative Liégeoise

Leur histoire

Située à la Ferme à l’Arbre à Lantin, la Brasserie Coopérative Liégeoise est la première brasserie bio de la région liégeoise, elle produit des “bières de ferme” composées uniquement d’ingrédients cultivés sur le site (orge et houblon) en agriculture biologique. En magasin, vous trouverez les bières suivantes:

  • la Badjawe blonde: robe dorée, mousse immaculée, amertume prononcée
  • la Badjawe ambrée
  • la Nigauds (brune): robe sombre, arômes torréfiés, amertume légère (à base de froment de la ferme)
  • la Badjawe Harvest IPA (en saison uniquement): bière brassée à partir de houblon frais récolté à Lantin

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Nous collaborons étroitement avec la Brasserie Coopérative Liégeoise car la structure juridique en coopérative est un modèle qui est important à nos yeux, c’est-à-dire plus participatif et, qui plus est, à finalité sociale. Leurs deux bières sont excellentes et surtout leur projet consiste à élaborer une bière dont l’origine des ingrédients est 100% bio et locale… ce qui est rarissime !

Fromagerie Volle Maan

Son histoire

Bart De Beck et Kathelijne ont démarré la fromagerie Volle Maan en 1994 à Sint-Lievens-Houtem (Flandre Orientale) avec 18 chèvres et une table de cuisine.
En 2002, ils sont passés à l’élevage entièrement biologique pour pouvoir fournir des produits qui s’accordent totalement à leur image: purs, authentiques et adaptés aux souhaits du client.

Aujourd’hui, ils ont 600 chèvres qu’ils traient dans le respect de l’animal pour produire du lait toute l’année. À 1 an, quand la chèvre met bas, ils continuent de la traire pendant 3 à 4 ans (la durée dépend de la race et de la bête) et on leur remet le bouc quand le lait diminue. Cela permet au troupeau de vivre plus longtemps, c’est à dire 7 à 8 ans au lieu de 5 à 6 ans pour les chèvres qui mettent bas 1 fois par an. Tout le lait produit est transformé, soit en fromage en ajoutant des ferments lactiques et de la présure, soit en yaourts.

Le nom « Volle Maan », qui signifie « Pleine Lune », est apparu comme une lueur à Kathelijne quand elle faisait les marchés au début et qu’elle voyait la lune blanche dans le ciel. Cela lui rappelle le fromage blanc et rond comme la lune mais cela fait aussi référence à la biodynamie, une ensemble de techniques agricoles qui s’accordent notamment sur les phases de la lune, pour semer et récolter par exemple.

Bart et Kathelijne ont refusé les subsides d’investissement pour rester indépendants et libres. Ils ont néanmoins reçu une prime par hectare en tant que producteur bio et celle-ci les aide à payer les contrôles bio.

Ils ont également une très chouette maison de vacances pour 7 personnes. Ils pourront vous y accueillir avec joie en vous proposant plein de bonnes choses et surtout leurs délicieux fromages.

Leurs fromages

Chèvre frais nature ou aux tomates séchées (lait de chèvre cru bio)
Chèvre demi-sec aux noix (lait de chèvre cru bio)

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Parce que pour Bart et Kathelijne, produire en bio signifie beaucoup plus que le petit fromage qu’ils fabriquent: ils essayent de soutenir l’équilibre précaire d’un écosystème au lieu de le perturber.

En 2009, ils ont restauré un étang de bien cent ans pour faire revenir la biodiversité (apparition de têtards, libellules, épilobe, reine des prés…). Ils ont aussi replanté des saules autour des prés, en partie pour l’utiliser en bois de chauffage mais aussi parce que le saule est un arbre idéal pour la nidification des chouettes en autres. Ils ont également replanté des haies de la région comme l’érable, l’aubépine ou le charme, qui protègent leurs parcelles et leurs animaux, qu’ils souhaitent maintenir en plein air le plus longtemps possible. De plus, ils sèment également des pissenlits, de l’achillée et de la chicorée sauvage mais surtout beaucoup de trèfles, qui extrait l’azote de l’air et fournit ainsi des prairies plus riches. C’est ce qui donne son goût au lait de chèvre (riche en acides gras oméga 3 et oméga 6) et par conséquent à leurs fromages.

Fromagerie “Le Valèt”

Son histoire 

Andreas Keul est parti dans les alpages du Valais suisse. Là-bas, il a fait son apprentissage et revient alors avec une recette suisse. C’est là que lui est venue la passion du fromage. C’est donc en 2014 qu’il abandonne son poste d’informaticien pour se lancer à temps plein dans la fabrication de son propre produit “Le Valèt”. Il emménage tout d’abord dans une ancienne boucherie au centre de Waimes, avant de s’installer quelques années plus tard à Schoppen.

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

Andreas reçoit 500 litres de lait frais qu’il transforme en fromage tous les matins de façon traditionnelle. Le Valèt a un temps de maturation de de 2 à 6 mois. Pendant les deux premières semaines, le fromage est tourné et brossé chaque jour, ensuite 2-3 fois par semaine.

Les Petits Producteurs soutiennent donc ce projet agricole qui rejoint notre volonté de redévelopper une agriculture plus saine et plus humaine.

Fromagerie de Vielsalm

Son histoire

L’histoire de la famille Loicq commence en 1989, lorsque Roger Loicq reprend l’ancienne laiterie de Vielsalm.

En 1990, Roger Loicq, entrepreneur dans l’âme, et son fils Didier, reprennent la fromagerie Chèvres Ardennes, le pionnier des fromages de chèvre en Belgique puis la société Le Campagnard à Nivelles, spécialiste du fromage ultra frais.

En 2000, Didier Loicq rachète la fromagerie de Vielsalm et par la suite y introduit même ses deux fils.

La fromagerie est entourée de prairies d’herbes grasses et variées et des eaux préservées de l’Ardenne, un environnement privilégié qui donne un lait de meilleure qualité, au goût unique.

La fromagerie, qui emploie aujourd’hui 12 personnes, récolte le lait bio dans quatre fermes avoisinantes. Pour l’instant, la centre qui recueille le lait de chèvre se situe à Nivelles mais les fromages sont affinés à la fromagerie de Vielsalm.

Des normes et analyses strictes sont appliquées sur la fabrication des fromages. Comme contrôle ultime, un fromage de chaque lot est goûté avant de la distribuer sur le marché.

Leurs fromages

Campagnard (lait de vache pasteurisé bio): “plattelandkaas” biologique de pure tradition, inspirée d’une recette du plat pays

Pourquoi collaborons-nous ensemble ?

L’objectif de la fromagerie est depuis le départ de préserver l’authenticité du bâtiment et le savoir-faire du terroir afin d’assurer une qualité de production répondant aux normes actuelles de fabrication et du cahier des charges des produits biologiques, tout cela avec une grande rigueur et une grande passion.

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